Florian, cycliste et futur Data Scientist
Quand il n’est pas à l’ENSAI, Florian Guéranger sillonne les routes d’Ille et Vilaine et de la Sarthe. Sur son vélo tout carbone de 7 kg, le cycliste de 1ère catégorie s’entraine jusqu’à dix heures par semaine, seul ou avec ses coéquipiers. Sans quitter des yeux son objectif premier : devenir Data Scientist.
L’étudiant en deuxième année de cursus ingénieur évoque sa passion pour le cyclisme, en parallèle de ses études au sein de la Grande Ecole de la Data Science. Admis sur titres après une double licence Mathématiques-Economie à l’Université du Mans, il a rejoint la promotion 2022 de l’ENSAI.
Cycliste en première catégorie
Florian Guéranger : “J’ai toujours été passionné de sport, j’ai pratiqué le tennis, le football et le cyclisme, inspiré par mon père qui en fait régulièrement. Je pratique le cyclisme en compétition au sein du Vélo Club de Conlie depuis l’âge de douze ans. C’est un petit club près de chez moi : on est une bande de copains, l’ambiance est conviviale.
Je suis actuellement en 1ère catégorie, la meilleure catégorie chez les amateurs. En sortant de la catégorie Junior, j’étais en 2ème catégorie pendant trois ans.
Mon année 2019 a été la plus prolifique. J’ai remporté trois victoires dont le titre de Champion de la Sarthe des cyclistes de 2ème catégorie et j’ai eu quelques places d’honneur. J’ai donc acquis plus de 1000 points FFC, classé 360ème au classement FFC national. C’est ainsi que je suis monté en 1ère catégorie en 2020.
Malheureusement, la saison a été tronquée suite au Covid-19.
Mon meilleur souvenir de cycliste est le Tour des Ecureuils, une course par étapes sur trois jours disputée en Gironde. L’équipe, l’ambiance, le cadre : tout était parfait. J’ai terminé 2ème, 6ème et 8ème des étapes et 3ème au classement général final, avec à la clé le maillot blanc de meilleur jeune.
Mes modèles dans la discipline sont Thibaut Pinot, un coureur cycliste professionnel de l’équipe Groupama FDJ et Julian Alaphilippe, membre de l’équipe Deceuninck-Quick Step et champion du monde depuis septembre. J’aime leur panache, ce sont des grimpeurs très inspirants. Les deux sont de grands sportifs populaires aux qualités humaines exceptionnelles.
Concilier les exigences des études d’ingénieur et d’un sport de haut niveau
Les entrainements varient en fonction de la saison et du calendrier des courses.
Voici ce à quoi ressemble une semaine type d’entrainement : le lundi, c’est une sortie de “récup” assez courte d’une heure trente environ. Le mercredi, il faut compter trois à quatre heures pour une sortie d’endurance. Le jeudi est une sortie spécifique de deux heures au maximum pour travailler les intensités. Le samedi, jour qui précède la course, l’entrainement ne dure qu’une heure.
Je gère les entrainements en fonction de mon emploi du temps. Quand je me suis installé à Bruz, j’ai exploré les routes alentours. La Bretagne est une terre de cyclisme, il y a un vrai engouement pour le vélo dans cette région : beaucoup de clubs et de courses. J’ai donc eu l’occasion de rouler avec des étudiants rennais coureurs cyclistes comme moi.
Concilier études et cyclisme nécessite de l’investissement et des sacrifices. Il faut faire preuve de détermination et d’organisation. Néanmoins, j’ai toujours privilégié les études.
Le cyclisme reste une passion que je pratique lors de mon temps libre. Il me permet de me libérer l’esprit, de me fixer des objectifs. Il me procure un sentiment d’évasion et la possibilité d’aller où je veux quand j’en ai envie.
Pratiquer le cyclisme m’a permis de développer des qualités de rigueur, de persévérance et de confiance en moi, que je peux aussi mobiliser dans le cadre de mes études. J’aimerais devenir Data Scientist dans le domaine du sport afin d’allier ma passion et les statistiques”.