Erasmus en France : l’expérience de Theresa à l’ENSAI
Etudiante à LMU Munich, Theresa Kriecherbauer a passé un semestre à l’ENSAI, en deuxième année du programme d’ingénieur. Désormais de retour en Allemagne, nous l’avons interrogée sur son expérience Erasmus+ à Rennes.
L’internationalisation est une priorité pour l’ENSAI. L’école entretient un réseau de plus de 40 partenaires académiques en Europe, aux Etats-Unis, en Afrique et en Asie. L’Université Ludwig-Maximilians München est l’une d’entre eux.
Quelles sont les raisons pour lesquelles tu as choisi l’ENSAI parmi toutes les destinations Erasmus ?
Theresa Kriecherbauer : J’ai choisi l’ENSAI pour trois raisons principales. Tout d’abord, pour approfondir ma maîtrise du français, pratiqué depuis le lycée. Deuxièmement, la petite taille de l’école permet une ambiance familiale entre les étudiants et des interactions plus étroites avec les professeurs.
Enfin, la réputation de l’ENSAI en tant que « Grande École » promettait un environnement d’apprentissage intéressant et exigeant.
Au moment de faire mon choix, la France a également fait partie de l’équation. Après mon arrivée, je me suis vite rendu compte que Rennes était une ville parfaite pour les étudiants avec de nombreuses universités et donc beaucoup de jeunes, des activités, un large choix de bars et de restaurants, etc. C’est un endroit idéal pour explorer la Bretagne : pour faire des randonnées sur la côte, visiter d’autres villes comme Saint-Malo, Nantes, Vannes, Brest ou même aller à Paris pour la journée.
Comme je vivais dans le centre de Rennes, j’ai apprécié de m’échapper de la ville et d’étudier dans un environnement aussi idyllique et vert que le Campus de Ker Lann pendant la journée.
Quelle était ta journée type à l’ENSAI ?
T.K. : Pour moi, une journée commençait à 9h45 avec un premier bloc de cours qui se terminait à 12h45. Pour le déjeuner, j’allais à la cantine avec mes amis ou je commandais le menu préparé par l’association étudiante « ENSAI Junior restaurant ». A 14h, je suivais mon deuxième cours ou étudiais à la bibliothèque de l’ENSAI. En général, je prenais le bus pour rentrer chez moi à 17h ou je restais plus longtemps pour des activités étudiantes ou des séances de sport.
Je suis extrêmement reconnaissante d’avoir pu connaître la vie étudiante presque sans restriction pendant mon séjour à l’ENSAI, probablement en raison du nombre réduit d’étudiants. Les moments qui m’ont le plus marqué ont sans aucun doute été le Gala, les “clean walks” sur le campus, et les événements autour de la gastronomie avec les étudiants internationaux.
Les méthodes d’enseignement étaient-elles différentes de ce que tu connaissais ?
T.K. : En Allemagne, nous avons plus de liberté lorsqu’il s’agit de décider quels cours nous voulons suivre et à quel moment. De plus, la présence aux cours n’est pas obligatoire dans mon université d’origine. Ces deux aspects m’ont un peu surprise au début, mais je m’y suis rapidement habituée.
J’ai particulièrement apprécié un cours de modélisation microéconomique. Nous avons lu des articles sur la microéconomie et discuté des modèles économétriques et d’apprentissage automatique utilisés par des économistes de renom dans leurs recherches. C’était très intéressant d’avoir un premier aperçu des applications souvent très complexes des méthodes que nous traitons au cours de nos études et de comprendre leur pertinence pour la société.
Quels sont tes projets pour l’avenir ?
T.K. : Je m’intéresse beaucoup à l’équité dans l’apprentissage automatique et à l’éthique des données – deux sujets que j’espère approfondir au cours de mon master en statistiques et dans mon futur poste.
Quels conseils donnerais-tu à un étudiant ERASMUS+ qui souhaite étudier à l’ENSAI ?
T.K. : Je recommanderais de participer activement aux événements proposés pendant les premiers jours et les premières semaines après le début de l’année scolaire. Vous nouerez sûrement de belles amitiés, que ce soit avec les étudiants français ou internationaux, qui dureront tout au long de votre séjour et même au-delà !
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